Dernier jour d’épreuve avant la fin de ce CAP et finitions du combishort.
Le deuxième jour de l’épreuve EP2 de la couture
La nuit a été agitée, mais je suis bien à l’heure pour le dernier jour du CAP et les 8 dernières heures de couture. J’ai en tête les prochaines étapes d’assemblage et je suis prête à me lancer.
A 8h30, une fois l’épreuve débutée, je commence à assembler les épaules de la doublure devant et du devant en prenant en sandwich les deux dos. On passe ensuite à la finition du col rond sur l’avant. Les surpiqûres nervures ne sont pas évidente mais la piqueuse plate est si régulière que cela se passe plutôt bien.
Vers 10h, j’attaque l’étape 35 de la gamme de montage, soit le repassage des coutures côtés droit, car le côté gauche sera fermé avec la fermeture éclair invisible. On assemble ensuite l’entrejambe puis la taille du haut du corsage au bas du short. On surfile puis on repasse selon les indications de la gamme.
Des erreurs se sont glissés dans cette gamme de montage et les rectificatifs arrivent au compte goutte depuis le début de l’épreuve, mais il faut rester concentré sur l’assemblage et garder un peu de recul sur son travail.
La suite consiste à s’attaquer aux passants du combishort pour y glisser la ceinture. Ils sont 3 et font 1cm de large une fois formé. Le plus important est de bien respecter les côtes du modèles ainsi que les repères pour placer les passants au bon endroit sur le combishort.
La pause déjeuner de 12h30 arrive vite et permet de se rassurer sur mon avancement. J’ai une combishort presque entièrement assemblé et je connais les dernières étapes qui devraient me permettre de le finir juste à temps.
La fermeture éclair invisible
Après la pause, je passe après à la ceinture à former, puis retourner, repasser et surpiquer. Une fois finalisé la ceinture, l’étape qui me faisait le plus peur, la fermeture éclaire invisible arrive enfin. Je voulais me garder du temps pour ne pas paniquer durant cette étape cruciale. Les examinatrices nous ont distribué 3 pieds presseur en tout : un pied classique, un pied à une branche et un pied spécial fermeture éclair invisible.
Plus performant qu’un pied fermeture invisible classique, il permet un rendu très net. Je prend bien soin de faufiler la mise en place de la fermeture sur le combishort et d’aligner la ligne de taille devant et dos. Le montage de la fermeture se passe bien et j’arrive au rendu souhaité.
Pour la petite histoire, j’ai été à court de cannette 2 fois lors de l’épreuve, lors de la couture des poches le premier jour, et la couture de la fermeture éclaire. La machine ne prévient pas du manque de fil de cannette, mais je vois rapidement qu’il en manque et je termine ma fermeture.
On passe ensuite à l’assemblage du côté gauche au-dessus et en-dessous de la fermeture. Puis, il s’agit de s’attaquer aux manches courtes du modèle et de résorber l’embu qui apparaît à l’aide de fils de fronces. Une fois les manches assemblées, on surfile le tout et il ne reste que l’ourlet du bas à baguer à la main.
J’attaque cette dernière étape à 16h30, une petite heure avant la fin de l’épreuve. Cela prend un peu de temps pour un joli résultat sur l’endroit, mais je termine en 30 minutes environ, pour ensuite me concentré sur le repassage final et enlever tous les petits fils qui pourraient rester sur le modèle.
Avant de finir, il faut remplir la feuille d’auto-évaluation de son travail quand à la régularité des points techniques du modèle. Puis durant les dernières minutes, on couds au point large la feuille d’anonymat à la combishort. Je fini sur le fil et je suis plutôt contente du résultat malgré que tout n’est pas forcément parfait au millimètre près. Nous sommes à peu près 3 sur 10 à avoir entièrement terminé le modèle à la fin de l’épreuve ce qui me rassure un peu.
Fin de l’épreuve et bilan de l’expérience
Après avoir rendu ma pièce, je demande aux examinatrices si je peux prendre une photo du modèle pour souvenir, mais malheureusement je n’y suis pas autorisé. J’aurais aimé vous montrer le résultat final ainsi que mon environnement de travail durant ces 16h de couture, mais je dois y renoncer.
Je sors de cette dernière journée le cerveau un peu en compote, et je ressens un mélange de soulagement et d’inquiétude quand aux résultats. Il va falloir patienter jusqu’au 8 juillet pour connaître si j’ai obtenu mon CAP couture flou.
Je vais essayer de ne pas y penser et de reprendre une couture plaisir avant de partir en vacances très prochainement avant d’attendre les résultats dans quelques semaines.
J’ai relevé ce joli défi que je m’étais lancée et je suis ravie de cette expérience malgré les difficultés, c’était très intéressant de se pousser un peu vers ses retranchements et de voir de quoi j’étais capable dans un environnement de travail professionnel. J’ai beaucoup appris durant les révisions et j’ai adorer confronter ma pratique autodidacte avec les techniques académique de couture.
Je croise les doigts pour les résultats, et j’écrirais un dernier article avec tous mes conseils pour vous aider et vous accompagner dans cette belle aventure à l’avenir !
5 comments on “Mon expérience CAP couture flou #4 – EP2”
sophie theologen
merci à vous pour le partage de cette expérience je passe mon CAP cette année à 57 ans
à la différences de vous je dois aussi passer les autres matières un vrai challenge
Leïla
Bonjour, merci pour ce partage d’expérience;
Lapeyre Sonia
Bonjour, Je me demandais si pour passer le CAP en candidat libre, il faut avoir effectué un stage en entreprise? Merci d’avance pour votre réponse. =)
Julie
Bonjour,
Il n’est pas obligatoire d’effectuer un stage en entreprise pour le CAP couture. Personnellement je n’ai pas fait de stage.
Roxane
C’etait une fabuleuse expérience ! Et les cours Artésane sont top !